Ces derniers temps, je disais souvent que j’avais du mal à retrouver du plaisir sur les courses en vélo, avec la peur de peloton et tout ça…. Et bé c’est chose faite !
Echappée avec 5 autres personnes dès le 1er tour (dès le 2ème km je pense !). J’ai tenu jusqu’au 70ème km. Bref à 10km de la fin….
Allez raconte.. !
Dès le départ, je reste aux avant poste. Essayant de ne pas me faire bouffer par le peloton comme ces derniers temps. On commence par une belle route roulante vent de dos (et que de vent ce dimanche !). Bref, pour le moment ça ne passe pas trop. Un collège, Sébastien part en compagnie d’une autre coureur. On tourne sur la descente. Je me retrouve en première file du peloton et je calme donc un peu le rythme pour le laisser prendre le large. Tout en restant à l’affut. Une personne attaque : je suis. Je préfère prendre mes précautions. On attaque un descente, et je n’aime pas trop descendre entouré… bref je préfère prendre la large pour ne pas me faire absorber pas le peloton et perdre mes moyens. D’autant plus que cette descente fini par un virage à 90°, que je vais avoir du mal à prendre (et ce pendant toute la course… trop prudent (par peur) je freine trop et perd donc trop de vitesse m’obligeant à relancer très fort à chaque fois, pour boucher les 10 mètres perdus sur les autres).
On se retrouve alors à 6, 2 de l’Hermitage, 2 de Romillé (Guillaume, Martial), Michel des tontons flingueurs et un élément de Chantepie Langourla qui se montrera assez fort. L’entente est très bonne et on se faisant mal (très), on prend vite le large sur les 2 premiers tours. Il n’y a pas de gros cadors dans l’échappé ce qui fait que tout se passe bien. On a apparemment compté un moment jusqu’à 1min 20 d’avance !…. Bref tout était bien partit pour se discuter la victoire à 6…. Je pouvais peut être espérer une 3, 4 ou 5 ème place..
MAIS on apprend qu’un contre contenant 2 personnes de Romillé est parti et approche… Contre avec 2 gros costauds, Mickael et Ludwig (bizarre comme course d’équipe… et pas super sympa pour ceux qui sont avec nous). Bref les 2 personnes de Romillé qui composent l’échappé ne roule plus. On est obligé de faire le travail à 3 parfois 4. Bien que le contre se rapproche, on maintient le rythme histoire de les fatigués. Il nous rattrape à 7 tours de la fin environ. On essaye de les laisser rouler (ils sont 4 maintenant), mais le rythme devient alors mou, bizarre. Bref l’avance diminue, un autre contre nous rejoint. Guillaume de Romillé tente un coup seul. Quelques tour après, à la fin du 13ème, une accélération me fait très mal. Je ne suis plus. Je suis incapable de m’accrocher au peloton qui me dépasse un peu après…. Je finis le 14 ème tour et m’arréte pour regarder l’arrivée. Au final, c’est un des 2 du dernier contre qui gagen jsute devant Guillaume….. Je pense que si Romillé n’avait pas été aussi gourmand… En gros si le contre des 2 de Romillé n’avait pas existé, il y a de forte chance qu’il aurait gagné la course….. Comme quoi…. Et moi au passage j’aurai été dans les 6 (si je n’avais pas non plus craqué…)
Au final (Planification ?)
Je suis satisfait de moi…. Cela faisait longtemps que je n’étais pas parti en échappé et cela fait du bien ! En plus… partir dès le début, on a été gourmand…. Après la fin…. Bé ce le charme des courses de vélo par rapport au autres sport plus personnels que j’ai le plaisir de pratiquer maintenant…. : tu peux faire une très belle course et finir dans les choux à la fin.
Par contre la planification de Mai Juin que je devais pondre sur ce blog (mais qui est dans ma tête) et un peu remise en cause… Et c’est drôle… J’ai bien l’impression d’être sur une belle période de forme… A la suite des ces 2 deniers week-end… C’est nette. J’avais prévu en gros un nouveau cycle pré-compétitif en Mai, histoire de re-provoquer un 100% en Juin et lancer une nouveau cycle compétitif. Bien entendu le cycle de Mai s’appuie principalement sur des compétitions (voir objectif). Les week ends sont seulement plus chargé qu’en Juin. Après, bien entendu il fallait un peu de qualitatif en semaine (plus en Mai), mais il ne faut pas non plus se griller…. Je vais surtout écouter mon corps alors (et de toute manière, psychologiquement il serait dur de refaire des semaines de surentrainement comme début Mars…. quand certains courses que vous appréciez on lui le week end…. c’est plus sympa d’en garder….).. Bref on verra bien… En tous cas, voilà une forme qui se trouve juste après une petite période calme suivant Gourin… C’est à noté… J’en apprends sur moi….
L’objectif de descendre sous les 10 km est atteint. J’aurai aimé que ce soit pareil pour Aurélien (mon frangin, gros commentateur de ce blog 🙂 )… mais ce sera pour une prochaine fois.
Le matin je suis donc descendu à Nantes, chez mon frangin donc. Comme je fais pas les choses à moitié et pour commencer à refaire un peu de fond (contenu semaine suivante), je suis descendu en vélo (90km en 3h et quelques). J’ai essayé de rester cool au maximum : ne pas monter le cœur, rester cool avec les pédales.
Bref, ma chérie ayant pris la voiture.. tout ce petit monde mange le midi. L’aprem je vais ressentir pas mal de fatigue… L’échauffement sera lui aussi assez difficile, surtout pour se motiver à placer quelques lignes. Pourtant le fait de ma changer m’avait déjà un peu réveillé. C’est finalement dans le sas du départ que le réveil total aura lieu. Le monde, la chaleur, la pression qui monte. Ca revient.
La course
Les 5 premiers km
Je voulais garder mon calme, mais le départ étant assez bizarre : beaucoup de monde partent trop vite, on a l’impression d’accélérer, de freiner, d’accélérer… Bref je préfère accélérer un peu pour sortir un peu de ce boxon. A posteriori au regard de mes courbes du Polar, je fais le 1er km en environ 3min55. Je ne me suis pas du tout grier. J’avais bien vu que le rythme était bizarre. Bref, les km n’étant pas marqué, je vais gérer beaucoup à l’impression. Je fais à demi confiance à mon Polar, je viens juste de ré-étalonner le capteur de cadence, il avait tendant à m’indiquer trop de km. Pendant tout la première moitié de course je vais souvent être entre les 3min50 et les 4min au km. Essayant de tenir le 3min50, tout en ayant l’impression d’être facile, ce qui veut dire (dans ma tête) que mon cardio me joue un tour. Au 5km, avant d’entre dans le parc, on franchit une porte qui m’indique que je suis à 19min30. Bref j’ai bien 30 sec d’avance. Ce qui veut dire que la cardio n’est pas si mauvais que ça. Je me sens toujours très bien, je suis surpris, mais je reste sur mes gardes. Pendant tout les 5premiers kms, j’ai remonté du monde, en ayant un rythme régulier. Ce sera la cas sur la suite aussi. Les gens sont vraiment partit trop vite (j’avais fait pareil à Chantepie !).
Les 5 suivants…
Sur le km dans parc l’allure semble souvent frôler les 4min/km dès que je me cale derrière des gens. Le terrain rend un peu moins bien aussi. Sur ce km je suis obligé de me force à aller un peu plus vite pour réussir à être en dessous des 4min/km. Résultat, le cœur qui était toujours aux alentours de 172 à l’aller sur les 5 premiers km et plus aux alentours de 177 une fois sortie du parc (surement le 6ème km). Comme j’ai pressenti une petite pointe dans le mollet droit (mince j’ai pas assez bu suite à ma sortie de vélo ?), j’ai un peu peur de monter trop vite le palpitant. J’essaye de le faire redescendre un peu, mais dès que je reprends mon rythme, je retourne à 177. La fin me semblant plus proche, je me dis que c’est normal… je continue donc sur mon rythme, tout en remontant toujours du monde… A partir du 8ème km, je vais accélérer à chaque pont croyant arriver au dernier pont… Bref, cela va donc me permettre d’accélérer progressivement sur ces 2 derniers km, pour finir à fond sur les 400 derniers mètres. Au dernier virage, à l’approche de la ligne (100m) je vois la min de 38 finir… Je franchis donc la ligne d’arrivée au début de la 39ème minute !!! Contrat rempli.
Bilan
Très contant du résultat. Après une reprise de l’entrainement en cap début Mars, je suis vraiment satisfait. Il est vrai que l’ensemble de mon entrainement (tous les sports compris) m’ont permis d’arriver dans un bon état de forme. Au même temps, à la fin d’un 10km on a toujours l’impression qu’il en reste… Je ne peux pas m’empêcher de me demander si cela aurait tenu si j’avais commencé à accélérer plus tôt. Mais bon, l’essentiel a été fait. Le plus dur sera de faire aussi bien maintenant.
Je prends vraiment beaucoup de plaisir sur ce genre de compétition. Surement plus qu’en vélo actuellement, où la routine s’installent un peu, surtout sur les “tourniquets” du dimanche. Cela fait donc vraiment du bien de varier un peu les sports.
Très content aussi de ma courbe polar au final. Pour une fois je la joins au post. Cela a vraiment été stable de bout en bout… aussi bien niveau FC que Allure. Enfin point de vue VMA, je serais ici quasi à 85% de ma VMA sur ce 10km. Cela tombe bien, par définition un 10km se court entre 85% et 90%. Reste donc à continuer le maintien pour tenir ces 90% sur 10km… Cela semble encore très lointain je pense.
Au fait, la prochaine fois, il faut refaire 90 km de vélo avant ou pas ??
Petit compte-rendu tardif de ma première course FFC de la saison en Pass.
Cette année pas de Allaire-Redon (Régional). On doit prendre le train en fin d’après-midi pour passer quelques jours à Montpellier, pour fêter le début de ma semaine de récup 🙂 !
Je me suis donc rabattu sur la course de Nouvoitou, tout proche de chez moi, et déjà couru l’année dernière. Circuit assez roulant, comportant une pattate très courte et très dur. Come c’est à proximité (15km) j’ai fait l’aller retoure à vélo. D’autant plus, que comme c’est une course départemental, la distance n’est que de 62km.
Bref, départ très rapide. Comme d’habitude je me retrouve vite à l’arrière. Et finallement, je n’ai jamais vraiment reussi à remonter à l’avant pour tenter quelque chose. Les routes étroites, le vent n’ont pas facilité la chose. De plus à un endroit assez propice pour remonter (faus plat montant), le peloton avait tendant à frainer énormément (trop à mon goût). Du coup, les files pour remonter était vite bloqué.
Rien à faire, il me manque toujours quelque chose. Ce petit truc que je pensais avoir compris en 2006. Mais depuis, j’ai vraiment du mal à aller froter dans le peloton. C’est dommage, car je me sentais réellement bien. JE trouvais qu’on avancait pas si vite, pourtant on boucle la course à 39km/h.
C’est donc un petit groupe de 7 qui finit avant le peloton. C’est un coureur de l’asptt qui gagne, Ludwig, coureur également de Romillé en Ufolep, qui est d’ailleurs l’actuel vice-champion de France dans ma catégorie d’âge… Ca promet ! (Je viens juste de le découvrir, je ne savais même pas !). Un compte-rendu est dispo sur Vélo Reportage en cliquant içi.
A venir semaine du 13 au 19. Semaine de récup en vélo, en cap on maitien un peu la pression pour aborder mon 2ème 10km à Nantes le Samedi 18.
On retiendra quelques passages de l’article du télégramme du 31 mars 2009:
“une épreuve raide”
“se révélant particulièrement relevé”
“Car une fois l’arrivée franchie, ils furent nombreux à répéter les mêmes qualificatifs. “Dur”. “Difficile”. Raide””
dixit le Lorientais Hervé Le Du: “J’ai été vraiment surpris de la difficulté du parcours” […] “Après les Embruns, c’est la course la plus difficile que j’ai eue à faire”.
“Ceux qui arrivèrent sains et saufs eurent les traits tirés. L’expression hagarde, le visage écarlate, mais l’œil, aussi empli de fierté et de reconnaissance.”
Le samedi matin, je retourne sur le net pour savoir quelles plateaux je monte sur mon engin. J’avais changé le 42*50 en 42*52 pour la dernière course de vélo, et j’étais un peu déçu (c’est bizarre, je m’habitue de plus en plus à emmener moins gros, et donc à tourner plus les jambes.. c bon signe). J’hésitais donc à remettre le 50 pour avoir un pédalage plus fluide… mais bon c’est vrai que les relances seront plus facile, ce n’est pas un tour de cloché que l’on fait là ! Au final après étude approfondie du parcours et surtout du forum sur onlinetri, je me retrouve avec un 39*52. Les montées risquent de faire mal… Et qui dit montée dit descente et donc le 52 pourrait être utile. Ouf… Après recul, ce fut un très bon choix. Je pense même que le 50 aurait pus être utile pour me forcer à emmener moins gros sur certains passage… et vu le vent dans les descentes….
Comme ma chérie m’accompagne, nous avons fait la route la veille, le samedi en milieu d’après-midi. Cela tombe bien finalement, vu qu’il y a le changement horaire, la nuit aurait été réellement courte si j’avais fais le voyage le matin même.
C’est donc vers les 17h30, que nous arrivons à notre chambre d’hôte à Plouray, soit à 15 minutes de route du rendez-vous ultime. Chambre très sympa. Sur les coup de 18h00, on rejoint Gourin. Je décide de reconnaitre le parcours à vélo en voiture…. Gloups… “bon dieu, ce parcours est pas si simple…” Un peu de peur, mais de toute manière, j’ai toujours préféré ce genre de parcours dans les courses habituellement : celles où on roule en peloton, et comme j’aime pas les pelotons (enfin je sais pas les utiliser et m’y cacher) , les circuits durs qui passent souvent bien dans mes jambes m’aident en explosant le peloton…. c’est aussi simple que ça !!!. Bon pour la XLF, il n’y a pas de peloton (NO Drafting purée! c’est du long et c’est ça qu’est bon !), mais un circuit dur… bé j’aime… ça doit être un côté maso ou je sais pas !!! Puis c’est clair que de sacrées différences ce feront sur ce circuit et donc sur la partie vélo.
On se retrouve de nouveau à Gourin pour la Pasta Party. Je rencontre un collègue du HAC Cylos, Stéphane L., que je ne connaissais pas, sociétaire également de Rennes Tri. Il a reconnu la parcours en vélo…. en effet ce sera pas simple !
Avant le repas, je croise Xavier Le Floch qui prend le temps de discuter… très cool. Pasta party mangé, retour direct à la chambre. Je me sens pas mal fatigué. Ce soir, tout le monde semblait unanime: il ne devrait pas pleuvoir, mais il va faire froid… J’essayes donc de trouver ce que je vais mettre. Ce sera donc à base de maillot de vélo du HAC : les combinaisons n’ont pas encore été reçu au TOCC. Maillot manche courte. J’utiliserai donc les manchettes pour couvrir mes bras pour la 1ère CAP et le parcours vélo. J’ai également le même genre de tissus pour recouvrir mes genoux (transformation du short en corsaire en gros). Il me sera donc facile de me découvrir si j’ai trop chaud. Enfin pour attaquer le vélo je rajouterai une couche (un maillot manche courte) qui aura le dossard dans le dos. L’autre a donc le dossard devant et sera porté dès le début et restera an dessous le temps du vélo. Une fois tous ces essais finis, je me couche. La nuit ne sera pas si calme que la chambre nous laissait songer. Entre le stress et la pluie qui se faisait entendre sur les velux et qui ajoutait un peu de stress…. bref une nuit un peu en plusieurs morceaux…
La tension Monte
Un bon petit déjeuner nous sera servi un peu avant 8h00. Orange pressé (humm…), pain, confiture, miel, croissant et pain au chocolat. Comme à mon habitude, le ventre est un peu serré. Je me fais tout de même plaisir avec le pain au chocolat. Un morceau de pain…. Et puis, on regagne le départ. Une longue journée commence.
Je commence à croiser les collègues du TOCC. Je prépare mon vélo. Dernier petit réglage. Je prend des conseils par-ci par là. L’ambiance est bien décontracté et le sera tout au long de la journée. Cela change de l’ambiance vélo, un peu plus stressante. Bref vraiment sympa. Petit à petit l’heure du départ se rapproche. Je m’installe dans le parc. Le temps d’échanger quelques mots avec un des favoris: Pascal Redou. On se connaissait déjà dans un autre monde 🙂 : j’étais élève à l’ENIB. Ecole où il enseigne. C’est toujours marrant de pouvoir se croiser dans un autre contexte quelques années après.
Bref, ca y est. Dernière consigne… Derniers échauffements. Le départ va être donné.
Et c’est parti !
CAP 1 : 8,5km
Ca part assez vite (enfin je trouve). Je voulais rester calme et prudent, vu que je ne me connais pas sur ce genre d’épreuve. Bref je m’étais fixé un 5min/km pour ce premier parcours. Mais, bon j’ai été un peu poussé par le rythme. D’ailleurs la montée du départ me fera un peu mal, et je vais alors sentir un léger point de côté pendant 3 ou 4 km. Après coup j’essaye de prendre un rythme cool, mais comme lors de mon premier 10km, c’est plus fort que moi et je accélère un peu à nouveau sur la fin. Ca passe facile, mais en même temps je reste sur mes gardes…. Ce n’est justement pas un 10km…. Il y a encore beaucoup derrière à faire !
Passage des tunnels, retour sur la longue ligne droite de Gourin (que l’on passera aussi en vélo). Petite dernière montée puis descente vers le parc. Je croise pas mal de vélo en train de monter. Je franchis la porte. Je suis alors 81ème (enfin sur les classés finaux, à ce moment les soucis techniques ou autres devant n’avais pas eu lieu et je devais donc être quelques places de plus). Bref 8km5 en 38min16, du 4min30/km. Pas trop mal. Ca ressemble à ma moyenne réalisé lors de mon premier 10 km il y a quelques mois. Mais la je me sens bien mieux, pour le moment.
Vélo : 96km
J’arrive près de mon vélo. Transition (comment qu’on fait ???) Je prend le temps de me chausser, le casque, mon maillot supplémentaire. Hop, je cours avec le vélo, je sors du parc, je monte… et c’est parti pour 96km.
Sur ces 3 boucles de vélo, je vais vraiment me faire plaisir. (qui a dit maso ?) Je prends direct un rythme assez élevé. Je me sens en forme. Bref sur la première boucle je vais remonter pas mal de monde. Les montées passent plutôt facilement. Même Bellevue. Bien que je me rend déjà compte que la dernière boucle sera certainement autre chose. (ca ma fait penser un peu à la dernière étape du tour des grands duc, une course à étapes en vélo assez relevé qu’on avait couru en 2007, 6 étapes en 5 jours, et le parcours de la dernière étape était 2 boucles avec une bosse assez méchante et longue. Le deuxième passage avait été très dur… surtout à plus de 30km/h dans un groupe devant…). Bref, côté vélo, ma petite expérience est tout de même là. Au début de ma deuxième boucle, j’ai le temps de faire un petit coucou à ma chérie pour la photo, tout en en espérant qu’elle passe un bon moment et ne trouve pas ça top long… C’est tellement gentil de m’avoir accompagné.
Un peu plus loin, un spectateur m’indique que je suis 53ème. “La vache, j’avais bien vu que j’avais la patate… mais bon… faut faire gaffe, il reste 2 tours…. et aussi 17km à pied…” Ca a donc bien remonté (bien que alors, je ne savais pas que j’étais dans les 80 après la cap). Sur la deuxième boucle, je continue ma remontée. Sur la troisième, je sens que le carburant commence à manquer. Je me suis pourtant asse bien alimenté. Le tour sera bouclé avec une moyenne équivalente aux autres, mais le faite de ne doubler pratiquement personne a du donner cette impression. De plus, les montées commençaient à bien tirer les jambes. J’ai tout mis à gauche pour ma dernière montée de Bellevue (39*23). Ouf !!! Quelle belle idée ce 39. J’arrive sur la descente de gourin. Je vois des coureurs qui commencent leur montée à pied. Je les encourage…. Je me sens heureux vraiment heureux d’être là….Truc de ding…. Mais mon dieu…. je vais bientôt devoir enchainer sur cette montée à pied aussi…. et le 17km…. “Comment je vais être ?”.
CAP 2 : 2 * 8,5km
J’arrive devant le parc. Je met les jambes au sol. Mon dieu…. Ca fait bizarre de se poser comme ça. Géraldine me prévient : “Je suis 34ème”. Purée…. je savais que j’avais fait un beau vélo. Mais, je vois bien que les jambes sont bizarre. Ma transition est assez rapide (trop ?) : j’enlève une couche, le casque, je chausse mes chaussures (pas besoin de faire les lacets… c’est top ces lacets de tri, achetés 1 semaine plus tôt…). Je cherche la sortie. Je commence à courir…. et la…
C’est le drame. J’ai super mal sur tout le côté droit. J’ai l’impression d’avoir une douleur énorme au tendon. Voir partout (d’où l’impression du tendon). J’ai peur… “non, pas maintenant… pas après tout ça…” Je tente de courir. Je n’arrive pas à détendre tout ça, à allonger la foulée…. Petite pause pipi pour reprendre mes esprits. Une personne vient partager mon buisson… il a également des douleurs…. Ouf… Enfin… J’ai mal….. La montée arrive …. cela n’arrange rien… je continue… c’est dur. Un collègue du TOCC, Pascal G., habitué de LD, me rattrape un peu après la montée, m’encourage d’une petite tape amicale. “Merci, ….mais ca va être dur…” Un km après , le plus gros du mal disparait… Mais j’ai toujours l’impression d’avoir des agglos à la place des jambes. Je n’arrive pas à allonger la foulée, à assouplir le mouvement… C’est dur je me traine…. 5min40…5min50/km. Ma montre ne me pardonne pas….. Je pourrai pas tenir le 5min/km espéré. Je relativise, j’ai pris pas mal d’avance sur les temps que je mettais fixé et vu que j’ai commencé cette cap à la 34ème place… j’ai de la marge pour finir dans le première moitié…. A chaque km, je me fixe le suivant comme objectif. On me double, on m’encourage. La seule personne que je double est quelqu’un qui marche…. (ça change du vélo). Je m’arrêtes bien à chaque ravito (soit tous les 4km25). Première boucle fini…. Ma chérie me voit souffrir… certains sont en train d’en finir…. La vainqueur a déjà fini.. Je dois finir… Je continue… Retour sur le fameuse montée…. j’ai l’impression de ne plus avancer…. je marcherai je serai à la même vitesse…. c’est dur….. la suite se fera à petite vitesse aussi. Chaque km se suit. Me rapproche du but. C’est long… Je calcule… C’est long….
L’arrivée !!
Enfin la descente finale… Les 200 derniers mètres…. je trouve enfin le moyen d’augmenter ma foulée (bé alors !?)…. Je passe la ligne… C’est le bonheur…. Je l’ai fait !!!! Je suis Finisher de la XLF première édition. Finisher de mon premier duathlon LD. Un duathlon, qui vu son profil reconnu très dur par les concurrents, risque de rentrer très vite dans la famille DES EPREUVES A FAIRE. Un parcours qui a tout pour plaire : exigeant et sélectif tout ça avec une organisation sympathique. Malgré la difficulté le plaisir est présent !
C’est Xavier en personne, toujours aussi souriant et accessible, qui reçoit chaque finisher. Il me remet comme à tous mon bonnet de finisher. Discute un peu…. Vraiment super sympa…. Derrière, autre grosse surprise… un magnifique buffet nous attend : sandwiches, fruits frais, tartes, fruits secs, boissons… Moi qui commençait à avoir fin pendant la 2ème boucle…. Ravi…. Ils auraient du me le dire : cela m’aurait peut être donné des ailes 🙂 !
Je retrouve enfin Géraldine. Elle a apparemment apprécié sa journée et le spectacle…. Un retour au calme qui fait du bien…. Une petite douche…. Rangement du matos… Et on part prendre le buffet servi à la suite de la remise des prix. Enfin direction Rennes…. Ce sera ma chérie qui conduira… Superbe journée… et encore merçi à ma chérie de m’avoir accompagné pour cette grosse première.
Conclusion
Je suis réellement enchanté par le monde du Duathlon Longue Distance. Je sens réellement que c’est mon truc. J’ai pris vraiment plein de plaisir… Plus que ce que j’ai connu en vélo, car autour et durant la compétition, il n’y a pas le stress de la chute, le stress des départ rapides… Les courses à étapes en vélo restent pour moi des gros souvenir mais c’est réellement mêlé à de la grosse tension, il faut toujours faire attention… nerveusement c’est dur… Là… L’effort est énorme, avec le côté qui me fait peur en moins…. Risque de réorienter mes futures saisons ? On va voir… Je vais continuer à découvrir toutes ces disciplines…. mais je sais déjà qu’il y aura d’autres Longues Distances pour moi.
En tout cas, je suis super content de mes sensations, de mon temps et de ma forme actuelle. A voir si cela paye un peu pour le vélo… Le contenu de la suite ? On verra bien.
Je pense avoir une marge de progression. J’ai nettement eu du mal sur la transition, et donc en course à pied. Il faut dire qu’à cause de mon tendon men entrainement a été nul en Janvier et Février. Je n’ai pas donc pu m’entrainer sur les transitions et en cap. Il y a un mois je n’étais même pas certain de pouvoir participer… donc c’est un résultat très encourageant !
Classement
Classement Final : 63ème sur 107 classés (141 partant) à 1h08:24 du premier
CAP 1 (8,5 km) :
Temps : 38min16 soit 4min30 / km
Place 81.
Vélo (96km) :
Temps : 3h17:18 soit 29,19km/h
Place Vélo : 28
Nouveau Classement après vélo : 34 soit gain de +53 !!!
CAP 2 (17km) :
Temps : 1h39:46 soit 5min52 / km
Place CAP 2 : 98 (boum… !)
Nouveau Classement : 63 soit gain (euh perte) de – 29 !!!