Débriefing avec un mois de retard de ma course (transformée en ballade) sur le long de l’alpe d’huez.
Malgré mon manque d’entrainement sur la saison 2017, je me suis quand même re-motivé en mode arrache pour le long de l’alpe d’huez. Retour d’un entrainement un peu plus régulier à partir du 12 Juin, soit 5semaines 1/2 avant l’objectif. Histoire de ne pas être trop ridicule et de pourquoi pas, on peut rêver, faire naitre une petite pointe de forme. Ces 5 semaines et demi prenait la suite d’un mois de mai vide (12heures). J’étais enfin tranquille niveau bobo (dos et tendon). Après il falllait quand même faire attention à ne pas rattraper le temps perdu (60 heures d’après ce post)
Et malheureusement, l’entrainement de trop se trouva une semaine avant l’alpe…. Piscine…. Je me bloque le dos en me changeant avant le séance…..(papy, va) Je vais me retrouver totalement bloqué le week end précédant la course. 2 jours avant l’alpe, je recommence à marcher normalement, on verra si ca passe….. Décidément cette saison est maudite.
C’est donc avec une grosse famille du club (plus de 60) que je me retrouve la bas… Personellement je suis dans une coloque de 5 coureurs. Bref très bonne ambiance, et c’était pour ça que j’avais fait le déplacement. On était le club le plus représenté est on a mis de l’ambiance sur toute la semaine.. De très bon souvenir quand on a encouragé nos collégues sur le M le vendredi. C’était top….
Manque de temps d’entrainement, manque de temps de préparation du vélo. Je me retrouve donc sur place avec mon vieux salmon mais avec mes roues zipp (je n’ai plus vraiment de belle roue, j’aurai du prendre mes roues d’entrainement). Bref, :
- 1er coup de stress, mon boyau arrière de ma zipp est total usé on me conseille de le changer…. coup de stress… et je trouve un magasin en local qui me fait ça … ouf. ca m’a occupé un peu ma matinée de la veille de course 🙁
- Le soir même: mais mince, c pas les bons patins de freins que j’ai sur mon vélo de route (jante carbonne sur les zipp)… je cherche mais pas de solution de rechange. Resultat: ca freine, mais c’est moins efficace…. moi qui suis un pro (très nul) en descente, ca va pas m’aider à me décontracter dans cet exercice…… Décidément l’état du vélo suit l’état du bonhomme…
Gross ambiance sgt donc. Dommage que je n’était pas à mon niveau sur cette course. Je le savais avant, le dos n’a pas arrangé les choses. Cela n’aide pas le mental, forcément, et vu que tout passe par là… Si on regarde le résultat, on voit tout de suite que c’est le cas typique de course où un truc non normal s’est déroulé : mon meilleur classement est celui de mon sport où je suis le moins performant: la natation ! La seule fois où j’ai déjà fait ça, c’était sur l’ironman de Barcelone !
Temps Total : 9h27:43
Classement: 601 sur 943 partant.
Natation: 40min57 – 318ème. Un rapport de 33%, dans la moyenne de ce que je sais faire, pas plus.
Vélo: 5h54min31 – 478ème. Un rapport de 50%. Le pire jamais réalisé sur un half en vélo. Mon max avant avait été de 21%… je suis souvent classé autour de 13% !!!!
Cap: 2h44min12 – 778ème. Un classement de 82%. Again le pire jamais réalisé sur un half en cap. Suit mon précédant record de 43% en 2016 (début des années off), avant mes pires rapport était de 25% environ. Sachant que je tourne normalement plus sur un classement de 10à12% en half.
Bref on voit bien que rien ne s’est passé normalement.
Je ne fais pas une natation des grands jours. Peu d’entrainement réalisés sur ce sport où il faut etre régulier. C’est la 2ème saison d’affilé ou je séche les entrainements clubs… Bref, je dois normalement me retrouver à qqs minutes de mon niveau d’il y a 2,3 ans. Je pose ma nage. Le départ est hyper cool, et on va rarement se taper. Je vais juste avoir une crampe à la fin du 1er tour à cause d’un coup reçu. Elle passera vite. L’eau froide associé au coup à du aider à cette sensation de crampe. La natation est vraiment top dans cette eau limpide. On entend l’hélicoptére, on se prend pour des pros 🙂
Je sors. Transition très cool. Je suis pas serein dans le tête non plus (là ou tout ce joue, je le sais, mais l’historique de la saison n’aide pas).
Je pars en vélo sur un rythme cool, on peut envoyer mais je me méfie de moi même , je ne suis pas à mon meilleur niveau. Pourtant la 1ère section est très roulante. Je me fais doubler par 5,6 de mes collègues.
1er col. je retrouve mes bonnes sensations que j’ai toujours eu en montée. Dur de se dire qu’il faut faire attention alors j’envois. Je vais revoir mes collègues un par un. Je double énormément.
En haut, ou pendant le début de la descente je ne sais plus, je vais sentir la gêne au dos apparaitre….. et oui, ca me revient, on utilise quand meme pas mal le dos en montée en vélo….. Bref, déjà que je descend mal, en plus je me méfie de mes freins et en plus mon dos me joue des tours…. Dans la descente assez cool, je me fait re- doubler par mes 5, 6 collégues … je ne les verrai plus.
Je vais faire une bonne pause au ravitaillement perso. 5 minutes facile. Je mange mes sandwitch, je discute. Ca y est la rando ffct a commencé :-).
Ca permet de retrouver qqs sensations jusqu’au déut du second cool, très progressif. Par contre le dos va vraiment me faire souffrir dans ce cool…. Impossible de m’exprimer, je me fais pas mal doubler (même en montée !). Nouvelle grosse pause en haut au ravito, je croyais jamais y arriver. Je doute….. Un collègue me remotive « allez tu vas y arriver »…..
Je me ressaisi… je suis venu voir l’alpe…. le descente on va la gérer tranquillement : je suis nul, ca freine mal… bref je me fais doubler énormément mais j’arrive en bas de l’alpe. Je tente la montée. Cette montée…. 3 fois que j’y suis, et je sais que je l’adore.
Mon dos ne se réveille pas tout de suite mais progressivement. Je monte pas trop mal et cela se dégrade doucement. Je fais une belle pause à la moitié de la montée pour m’étirer. Je sais qu’après une pause j’ai plusieurs dizaine minutes de pas trop compliqué en douleur.
Voilà je suis en haut…. content d’y être arrivée malgré cette gêne. Maintenant place à la course à pied…. et là je vais être en mode marche par intermittence ++ (tout le 2ème tour à pied). Je suis plus trop dans les clous point de vue timing, et la motivation est basse pour me faire mal pour courir vite. Le dos raide n’aide pas. La tête non plus. Mais je suis venu pour finir, j’ai le temps, j’irai donc au bout en mode tranquille.
Voilà je suis Finisher d’un triathlon auquel j’ai toujours rêvé. 2ème course de ma saison 2017 :-(. Sans grosse préparation, sans bonne condition…. J’aurai préféré l’être dans un autre contexte, mais je suis allé au bout et c’est déjà une belle victoire après le DNF de Vichy en 2015. Bref encore une fois cela a été laborieux sur un long, mais encore une fois, tout n’y était pas.
Je garde quand même un super souvenir de la franche camaraderie de ces 5 jours. C’était vraiment top. Ca remotive 🙂 Ce club de tri est vraiment super….
Remotivé ? Surement d’après mon précédant post. Reste à savoir si la tête suivra, car tout se joue dans la tête. Il faut se ressentir « fort et invincible » et les résultats reviendront 🙂