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Sur-entraînement ?? fatigue physique, morale ? plus de jus ! => repos

STOP

Tout est dans le titre. Le pressentiment ressenti depuis fin Mai s’est bien amplifié. Encore une fois j’ai été un peu trop loin. Mais cette fois-ci, grâce à ce blog, j’ai bien pu noter mes sentiments… Car l’habitude du carnet d’entrainement (version papier) qui se remplie de moins en moins à partir d’avril à elle aussi été gardé !!! Bon certes, pour la version blog, ce sont les totaux hebdomadaires et mensuels qui ont été zappé pour cette période… Un rattrapage devrait arrivé pour mieux comprendre mon erreur.

J’avais pourtant essayer de planifier ma saison, du moins la première partie de Janvier à fin Avril. Mais comme souvent j’ai du zappé un peu trop les périodes de récupération. Récupération dans chaque semaine… Récupération toutes les 4 semaines… Récupération en fin de cycle…. Récupération en inter-saison…. Le refrain est pourtant bien connu !!! Cet unique post de planification l’avait pourtant souligné :

Cette année, je vais donc veiller à replacer des périodes de Récupération / Foncer / Pré-Compétition. Afin de relancer une phase de forme (dite de Compétition !!!).

Bref on ne se change pas ! L’autre post dit de planification montrait déjà que les repos n’étaient pas réellement respectés.

Où est donc l’erreur ?

Outre le fait de ne pas avoir vraiment respecter la règle d’une semaine plus ou moins légère toutes les 4 semaines (celle-ci arrivait d’elle même via la fatigue qui me forçait à la faire), je pense ne pas vraiment avoir respecter ma petite période de récupération sur fin Avril. Résultat ? J’ai eu un super pic de forme de début Mai à mi Mai. Normal, le période où je voulais être en forme sur fin Mars était assez courte… il en restait donc via la préparation progressive de Janvier à fin Mars. Cette dernière période, je pense vraiment bien la maitriser sur ces dernières saisons, du moins en vue d’un objectif telle qu’une saison de vélo. Après, à partir de mi Mai, j’ai enchainé les compétitions de vélo, beaucoup m’intéressaient et je ne voulais plus me stopper. Pourtant dès le tri de Dinan, je commençais bien à sentir que le corps ne répondait plus aussi bien que ça. J’ai tout de même continuer un entraiment de type triathlète en semaine (charge moyenne), et les compéts de vélo le week end….(on verra les chiffres dans un futur post rattrapant tous mes crs mensuels manquant à l’appel). Les impressions de manque de jus se précisait, mais des résultats pas si mal étaient présent, mais tout de même moins bon qu’espéré… Bref je suis retombé dans le travers de mes saisons passés, où j’étaient souvent cramé début Juillet. Là l’impression d’overdose est arrivé plus tôt, mais la saison d’entrainement a commencé plus tôt….

Bref en ce moment, je passe de période de journées de récup, qui finisse surement trop tôt par des petits entrainement par peur de tout perdre…. Petit entrainement où le manque de jus est bien présent. Cette impression s’est totalement confirmé samedi après-midi sur la course Ufolep de Chantepie, où j’ai lâché le peloton au 3/4 de la course (on était alors à 40 de moyenne, et je ne voulais plus me faire mal pour rester coller à l’arrière….). Certes, j’avais alors fait 2h de vélo + 30min de cap la matin, et je m’étais rendu à vélo à Chantepie (50min)… S’en est suivi un retour à très très faible allure…. Bref un beau samedi avec plus de 6 heures de sport, près de 170km de vélo…. Mais une impression de besoin de repos…. Pourquoi une telle journée ? Je voulais faire un peu de fond en vue du val d’Aran. Je voulais aussi participer aux courses que j’apprécie et refaire alors un peu de rythme…. Il faudrait juste que je me rende compte ce que les autres me disent : “Le fond, je l’ai déjà acquis via la saison”, “Le rythme, c’est pareil”, “C’est un peu de repos qu’il te faut maintenant pour pouvoir a nouveau avoir du jus”. Et au final, on ne peut pas tout faire.

Oui, mais dans ma tête, cela fait toujours bizarre d’être calme…. pourtant c’est clair qu’a un moment il faut bien calmer l’intensité, et récupérer… afin de tenir le pic de forme… Chose que je n’ai pas réussi fin Mai, surement du à des semaines trop chargé : les années passés, je ne faisais alors qu’une sortie vélo dans ces périodes…. là il fallait continuer à faire de la piscine, de la course à pied…. j’avais peur de tout stopper…. j’ai pourtant compris que tout était lié !!!!!

La Suite de la Saison

Le duathlon du val d’Aran. Un des premiers déclics qui m’a incité dans cette merveilleuse famille du tri reste au programme. Mais je ne le sens pas aussi bien qu’avant la XLF. Le fait de devoir se reposer chamboule un peu l’aspect psychologique de la chose. Je me sens surement moins serein et en confiance…. Moins de grosse motivation… Pourtant il y a quelques semaines…. Bref, je risque de prendre ça un peu plus à la légère… Je ne serais surement pas à 100%. Le principal sera donc de prendre du plaisir, et d’être finisher…. le reste ne sera que du bonus. Cela sera donc surement la seule compétition de Juillet. Pour Août, it is the holidays !!! Bref pas de sport (type entrainement) durant 3 semaines… “Juste” un petit trek de 3 semaines dans les montagnes Marocaine. Bref, je devrais revenir en forme. LA dernière fois que j’avais fais un truc de la sorte, j’avais passé 3 semaines au Pérou (altitude tjrs > 3000m, avec 1 semaine de trek entre 4000m et 5000m). J’étais super en forme au retour (octobre) mais la saison vélo était fini, juste un clm/équipe ou finalement je me sentais trop bien…. Cette fois-ci les altitudes seront légèrement inférieurs, mais un effort de 3 semaines se situera entre 2000m et 4000m cette fois-ci. Bref, on devrait sentir des effets bénéfiques en Septembre. Pour ce mois, au programme à 100% sûre pour le moment, un week end à la baule : tri-relais le samedi et CD le dimanche. Pour le reste du programme cela reste ouvert : tri de betton ?, une course de vélo ?, marathon de vannes en Octobre ?, le half ironman de Roscoff 2 semaines après mon retour (sans avoir trop nagé pendant 1 mois donc) ?. Il y aura aussi mon déménagement à gérer début septembre. Elément perturbateur certes, mais on va se rapprocher de mon boulot, et de mes sites d’entrainements, bref ce sera très bénéfique pour l’environnement, la fatigue, et la saison future.

Et dans le futur, comment éviter ça ?

Je pense de plus en plus que je vais gérer tout simplement ma saison comme un triathlète… Maxi un ou deux truc par mois fatigant , quelques sprints ou cd en mai/juin. Et quelques gros trucs (2,3) parsemés dans la saison. Avec en point d’orge un Gros Gros Objectif dans l’année. J’en dis pas plus pour le moment, on verra l’impression après le val d’aran. Bref pour 2010, je risque de dire en revoir aux courses de vélo dites courses dite courses de  cochets. Il y a aura plus de sport type entrainement, et donc moins de fatigue accumulé sur toutes ces petites courses. Et donc surement plus de temps pour d’autres choses….en effet au lieu de faire une course à 100 à l’heure pendant 2heures un dimanche aprem (ce qui péte tout le dimanche, entre l’aller/retour (de 1h30 à 2h00, les préparatifs, le repas-petit déj….). Bref à la place de ça, un entrainement matinal (comme en janvier/février) et j’ai mon dimanche aprem de libre, pour moi et mon entourage….. de même le samedi pourra alors être plus chargé, car pas de compét le dimanche… Bref on arrivera donc vite au 10 à 15h hebdomadaire, en se prenant moins le tête… De cette manière la lassitude actuelle devrait ne pas apparaitre ou arriver moins vite. 10 à 15h hebdomadaire ? Hum, on commence à comprendre le gros objectif de 2010, mais lequel ? Après la saison type saison vélo ne va t-elle pas me manquer ? je pense pas…. ça fait du bien de varier…

Supplément

Je viens de récupérer le triathlète du mois de Juin. Avec le thème du mois : gare au surentraînement. Quelques passages, qui sont une bonne conclusion de ce post :

Les premiers signes […] baisse de performances, incapacité à monter en intensité, baisse de motivation

Il faut distinguer le surentraînement de la fatigue passagère.

Je pense tout de même être plus en fatigue passagère avec un psychologique un peu à plat, qui fait donc penser au surentrainement…

Adapter l’entraînement à vos objectifs, à votre niveau de pratique, à votre rythme de vie

Je dors pas assez peut être ?

Pour éviter le surentraînement il faut : un entraînement adapté, un calendrier de compétition “intelligent”

Article intéressant, qui ne fait que répéter tout ce qu’on connait…. heureusement car les erreurs sont toujours commises….